José Bové réunit 1500 personnes à Saint-Denis
José Bové réunit 1.500 personnes à Saint Denis
Le candidat altermondialiste à la présidentielle José Bové, le 21 février 2007 à Saint-Denis
Le candidat altermondialiste José Bové a affirmé mercredi soir que "la prochaine assemblée nationale doit être élue à la proportionnelle", lors d'un meeting qui a réuni quelque 1.500 personnes à la Bourse de travail de Saint-Denis.
Le deuxième meeting de Bové après celui d'Aubagne (Bouches du Rhône) il y a deux semaines a eu lieu en terre communiste : le maire PCF de Saint-Denis Patrick Braouezec est l'un de ses 20 porte-parole de campagne.
"La première chose que nous demandons est que la prochaine assemble nationale soit élue à la proportionnelle intégrale", a lancé M. Bové sous les applaudissements nourris de la salle qui l'avait accueilli debout, scandant "libérez Bové". Le leader altermondialiste est sous le coup d'une peine de prison de 4 mois pour arrachage d'OGM.
Selon lui, "les élus locaux doivent être aussi élus à la proportionnelle intégrale" car "il faut un contrôle citoyen sur les élus, et s'ils ne conviennent pas il faut que les citoyens puissent les révoquer".
Il a propose aussi que le mouvement unitaire qui le soutient présente aussi des "sans-papiers lors des élections législatives".
Le candidat, qui n'a que la moitié des 500 parrainages requis, a dénoncé la "défaillance du système démocratique".
"La situation est grave et dangereuse pour la démocratie", "la démocratie est prise en otage", a dit José Bové qui dans la journée avait tenu une conférence de presse devant le Conseil constitutionnel pour dénoncer la règle du parrainage.
Un militant à la tribune a dénoncé une "arnaque électorale" du Parti socialiste qui refuse ses signatures au candidat antilibéral, chaleureusement ovationné par la salle. "Avec ou sans les 500 parrainages un autre monde est en marche", a-t-il lancé en reprenant le slogan de campagne de Bové.
Le leader altermondialiste qui plafonne encore dans les sondages à 2%, au même étiage que ses concurrents de la gauche radicale, a insisté sur le fait que "sa campagne est collective et ne ressemble à aucune autre".
L'un de ses porte-parole de campagne, l'élue francilienne Claire Villiers a souligné la nécessité "d'une gauche unie et déterminée".
"Buffet et Besancenot ont leur place parmi nous dans cette salle", a proclamé un militant dont le voeu a suscité des applaudissements mais aussi des huées dans la salle qui a repris pour la énième fois le slogan "tous ensemble".
José Bové qui entame en fin de semaine un voyage de trois jours au Mali a souligné qu'il va "continuer sa campagne à Bamako, avec les paysans qui luttent pour garder leur terre au Mali".
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt