Les inquiétantes contradictions de Monsieur Sarkozy
Les inquiétantes contradictions de Monsieur Sarkozy
Le plateau des Glières (Haute-Savoie), est un lieu symbolique. C'est là que 400 résistants sont morts, les armes à la main, face à 12.000 soldats de l'armée hitlérienne.
"J'y reviendrai chaque année", a promis Nicolas Sarkozy, qui souhaite faire de ce lieu sa "Roche de Solutré". Ici, "on a résisté à mains nues contre l'envahisseur et contre des Français qui avaient trahi l'idée de la France", a souligné l'homme providentiel de la droite sans complexes. Le plateau des Glières a vocation à devenir, dans l'esprit de Sarkozy, le haut lieu de la célébration de "l'identité nationale"… et du nouveau ministère de l'Immigration…
La conjugaison entre l'immigration et l'identité nationale nous renvoie inévitablement vers une parenthèse bien sombre de l'histoire de France: celle de l'Etat français. La République avait été abattue et les nazis avaient installé le "Maréchal" à Vichy.
Célébrer la création du ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration, sur un haut lieu de la Résistance contre les nazis… La démarche n'est-elle pas déplacée ?
La perversion, des symboles n'est-elle pas inquiétante?
A une trentaine de kilomètres au Sud-Est du plateau des Glières, nous sommes en Italie. Ici, on peut trouver aisément dans les librairies "Témoignage", de Nicolas Sarkozy. Dans son édition italienne, le livre du leader de la "droite républicaine" française est préfacé par Gianfranco Fini (voir notre article Sarkozy: Un homme si bien inspiré...). Il s'agit du leader des "post"-fascistes de la Péninsule. Malaise.
Finalement, sur le Web de l'UMP, dans la page consacrée au "chef", nous pouvons lire:
"Je suis né à Paris il y a 52 ans, d'une mère française et d'un père qui a choisi la France lorsque son pays, la Hongrie, a été envahi par la Russie communiste…"
Quand on sait que, à l'époque, l'Armée rouge a abattu le régime nazi des Croix Fléchées et sauvé les quelques dizaines de milliers de Juifs hongrois qui n'avaient pas encore été envoyés vers les camps de la mort, la référence sarkozyste laisse planer une bien étrange impression. Celle de la révision de l'Histoire.
Sources Amnistia net
Posté par Adriana Evangelizt