Les ressentis du voyage en Palestine

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Les détracteurs de José ne peuvent lui reprocher qu'une chose et pas la moindre, sa façon de décrire les choses telles qu'elles sont. La Vérité, avec lui, n'a pas deux poids deux mesures mais une seule face. A une époque où tous les médias sont contrôlés et subissent des pressions pour ne pas parler des sujets sensibles, il est la voix qui fracasse l'ombre pour que la lumière voit enfin le jour...

Les ressentis du voyage en Palestine

Quand le sage montre la lune, l'idiot voit le doigt. Et quand José Bové et une délégation de la société civile française rapportent de Palestine un témoignage bouleversant sur le sort des Palestiniens, Pierre-André Taguieff et ses amis (Libération du 10 juillet :"José Bové en territoires piégés") ne voient que "la baraka médiatique de José Bové". Double cécité. D'abord parce que la délégation comprenait quinze membres, tous majeurs et légitimes, quinze paires d'yeux qui ont vu avec effarement les mêmes horreurs, quinze citoyens qui ont ressenti les mêmes indignations. Ensuite, parce que l'idée selon laquelle tel d'entre nous serait allé dans "l'espace de la tragédie palestinienne", pour reprendre la formule de Juan Goytisolo, dans le but de se faire de la publicité témoigne surtout de l'univers dans lequel pensent et vivent les signataires de ce brûlot. Un univers désespérément égocentrique et parisien.


Nous sommes restés huit jours en Palestine. C'est peu. Mais ce que nous avons vu à Ramallah, à Bethléem et à Gaza, nul ne peut le contester et nul ne peut l'ôter de notre mémoire. Les barrages militaires conçus comme autant d'humiliation pour la population palestinienne, les hommes et les femmes extraits de leurs voitures et condamnés à attendre des heures sous un soleil de plomb, les terres confisquées, des arbres arrachés, des maisons détruites, des routes interdites aux Arabes et réservées aux juifs : tout cela, nous l'avons vu. A Gaza, nous avons vu comment les colonies accaparent le front de mer, les arbres, l'eau, tandis que les réfugiés des camps croupissent dans une misère d'autant plus insupportable qu'elle côtoie l'opulence. Nous avons employé un mot pour désigner cette discrimination : apartheid. Et ce mot nous le maintenons. Comme nous maintenons que la stratégie de constrution de colonies juives autour de Jérusalem procède d'une volonté délibérée d'enfermer la population palestinienne dans des bantoustans.

La pensée coloniale de Taguieff et de ses amis, Accuser la direction palestinienne des malheurs de son peuple relève d'un procédé nauséabond, avec Evelyne Sire-Marin, membre du syndicat de la magistrature, Jean-Claude Amara, membre de l'association Droits Devant, Marcel-Francis Kahn, membre du Collectif des citoyens français d'origine arabe ou juive, Libération, 13 juillet 2001.


Sources : Denis Touret

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans José et la Palestine

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A
José Bové est le seul candidat à résister au lobby sioniste.<br /> Il est aux cotés des opprimés.  <br /> Vive la Palestine !
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M
Des menaces ? Pas de moi en tout cas !<br /> Mais :  "les médias controlés ... pression ... sujet sensibles ..." <br /> C'est vraiment du José Bové ce genre de phrases ... et d'un certain Dieudo egalement, comme par hasard ...<br /> Comme quoi qui s'assemble ;)<br />  
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D
Attention à quoi, franchement ? Des menaces ?
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M
"A une époque où tous les médias sont contrôlés et subissent des pressions pour ne pas parler des sujets sensibles"<br /> C'est pas Dieudonné qui tient aussi ce discours là ? ATTENTION !!
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