Bové, les médias et le syndrome du 21 avril

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Bové, les media et le syndrome du 21 avril, les Français trop c... pour comprendrent


par Jean-Luc Youpy


Mercredi 14 juin José Bové déclare " être disponible" pour représenter les Français à l’Elysée, José à l’Elysée, cela sonne bien pour beaucoup d’oreilles mais les chaînes TV généralistes à ce jour semblent très dures d’oreilles pour répercuter cette information..

Va-t-on vers un nouveau 21 avril ? si on garde en mémoire cette époque on s’aperçoit déjà en 2002 que les media dans leur ensemble avaient boycotté en quelque sorte 3 candidats à l’élection présidentielle : Pierre Rabhi (partisan de la Décroissance Soutenable), Jacques Cheminades (victime coutumière de la censure médiatique pOvre Démocratie) et Pierre Larouturou (partisan de la réduction et du partage du temps de travail à l’époque dissident du PS qui depuis est rentré dans le rang...) je témoigne humblement que ces 3 hommes avaient déjà à l’époque des idées innovantes, intéressantes, voir iconoclastes pour certains... Dans tout les cas leurs idées n’ont pas été présenté aux Français.

Sommes nous trop cons pour comprendre ?

A en croire les media la réponse est affirmative. on connaît la suite patatras les petites combines médiatiques étant éventées une majorité de citoyens renvois le candidat médiatique des " gauches " vers un destin insulaire (sourire en coin, vive les bienfaits de l’air iodé )....

A mon humble avis nous avons compris ce jour et avons exprimé notre rejet des politiques illusoires des chapelles plus précisément nous avons rejeté les illusions des maillots car nous avons compris que derrière le fanion PS ou RPR voir pmu il y avait toujours la même politique celle des banquiers une politique qui méprise la Vie au point de l’exploiter et qui nous empêche de respirer... Depuis nous subissons la politique jusqu’au boutiste et méprisante de l’uMP. Bref nous subissons une véritable politique fasciste qui n’a rien (aryens, désolés) à envier au plus zélés de "frontistes".

Pour mémoire et pour couper court à tout malentendus je vous rappelle la définition intrinsèque du fascisme : c’est quand l’intérêt général d’une population est bafoué pour servir des intérêts très (très) privés qui sont en contradiction avec la Vie Démocratique d’une population. Le fascisme est le plus terrible avatar du capitalisme il a été toujours inspiré financé et téléguidé par des banquiers, des industriels et autres chapelles ... Cela nous ramène à "notre cher José " certain d’entre nous craignent que cette candidature ne produise un autre 21 avril et ils la rejettent d’emblée. Regardons les choses en face Jospin et sa politique socialement tiède mais déjà bien fascisante (tentation qui habite toujours les dirigeants hypocrites du parti socialiste et plus que jamais) bref du socialisme d’opérette qui se justifie par des compromis (à un brillant avenir sur une sinistre route fleurie lalala) ou un réalisme é cono mique et surtout par l’abandon de toutes réelle ambitions à servir l’ensemble des citoyens sur le plan social, économique, écologique et cerise sur le gâteau qui prône l’adoption d’une pseudo " constitution" qui est ouvertement antidémocratique, libérale, capitaliste bref une pseudo constitution des banquiers (merci l’Euro) ouvertement fasciste.

Comme le vote Fn de 2002 était aussi à mon avis un vote de protestation, force est de constater que le vrai danger pour notre pays c’est pas le FN (à moins que les media continus à nous manipuler avec notre assentiment en nous cachant les alternatives comme José Bové ou d’autres). Le vrai danger se sont les dirigeants de formation politique qui ont ouvertement prônés le OUI, leur candidat respectif ne doivent pas mettre les pieds à l’Elysée au risque de voir la France confirmée dans sont statut actuel de république bananière et se faire piller son économie par pans entiers (Services Publics compris) tout en se dissolvant dans l’aberration politique que sont les actuelles et pourtant au départ provisoires institutions européennes résolument atlantistes, capitalistes et ouvertement antidémocratiques... L’union des aspirations d’un peuple doit se faire et si José Bové se propose de l’incarner exigeons des media et de la classe politique que ces idées soient correctement présenté aux Français ainsi que les idées de tout candidats dans l’absolu. Pour ce qui est de uMP ou du PS, ils ne nourrissent pas la vie de ce pays, ils nourrissent entre autre la précarité et le pillage, les français le savent. En ce qui concerne l’ump qui est en passe à mon avis de disparaître du paysage politique et nous savons pour quelles douloureuses raisons, soyons vigilant pour éviter des coups tordus... A propos des scrutins, j’encourage les assesseurs et les président de bureaux de vote et les citoyens à refuser les machines à voter de Sarko ( système trop peu fiables voir les élections de bush).

Pour le Ps ne soyons plus dupe, ce sont les hommes en leur âme et conscience qui sont dans le secret des isoloirs pas des dirigeants perclus d’hypocrisie alors leurs consignes de vote....hum

Pour les autres formations qu’elles prennent leurs responsabilités de toute façon la vigilance reste de mise sans un position humble et claire de ces formations.

Pour conclure ces réflexions, rappelez vous du démontage du macdo de Milleau, les media nous ont présenté cette action symbolique comme un acte de vandalisme certains dans le Monde entier y on vu plutôt un Appel contre la folie capitaliste une sorte d’appel du 18 juin qu’ils soient remerciés pour leur sens de l’Histoire. Les enjeux sont à mon avis équivalent enfin à chacun de se faire son opinion et que cela guide vos choix et vos actions.

La tradition séculaire chinoise semble toujours de mise " Quand la source est pure de toutes mauvaises intentions nombreux sont ceux qui y viennent s’y abreuver pourtant elle ne tarie jamais "

ALLEZ JOSE INCARNES NOS ASPIRATIONS. MERCI

Merci pour votre attention et bonne continuation. Et tout comme le citoyen Bové le prône « PENSONS GLOBAL, AGISSONS LOCAL »

JL Youpy Citoyen

Sources : Bellaciao

Posté par Adriana Evangelizt

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
L'antiproductivisme selon José Bové…ET LE FOUTAGE DE GUEULE !<br />  <br /> Où l'on apprend que, pour José Bové, Raymond Barre a mené une politique collectiviste et écologiste.<br />  <br />  <br /> Chaque courant politique a son jargon. Issu de réflexions naturalistes, environnementalistes pour une part, porté aussi en partie par le courant autogestionnaire autour du PSU et de la CFDT d'alors, le courant écologiste est né à la politique dans les années 70, par la critique de systèmes économiques qui étaient basés sur le culte du progrès, se traduisant par une production industrielle toujours plus massive. C'était l'époque où le bonheur de l'humanité se traduisait par la réussite de plans quinquennaux, qui consistaient à produire toujours plus d'acier, de voitures, de tonnes de blé, de chaussures, que sais-je encore. A l'Est, ces productions, fussent-elles inutiles, ou inadaptées aux besoins, croupissaient dans des entrepôts, tandis qu'à l'Ouest, les mêmes produits étaient quand même vendus, grâce à  la publicité de masse.<br /> Mais à l'Est comme à l'Ouest, la logique était identique : plus on produisait, quelle que fusse la finalité, plus la société s'enrichissait, quand bien même les nuisances, les pollutions s'aggravaient, quand bien même ce système imposait une industrialisation forcenée, à la ville comme à la campagne, un exode rural, des villes champignon.<br /> Contrairement à l'infra-gauche, les écologistes, dès le départ, n'eurent aucune tendresse envers le système soviétique. Pour eux, l'économie de consommation, comme l'économie planifiée souffraient du même mal, le productivisme. Pour eux, la logique était la même, produire pour produire, quoi qu'il en coûte à la qualité de vie, à l'environnement, au futur de la planète. Pour les écologistes, ces deux systèmes, ces deux productivismes, étaient donc à rejeter également.<br /> Il va de soit que 1989 est passé par là, et que, dans l'écologie politique, nous avons tendance à rejeter LE productivisme (et non plus LES productivismeS) ce qui n'est pas, à mon sens, tout à fait juste. L'idée selon laquelle la relance de la consommation fera le bien du peuple est très courante chez les auto-proclamés antilibéraux ; en tout état de cause, j'aimerais être certain que le productivisme à la sauce plan quinquennal a bien été enterrée avec les gravats du Mur de Berlin...<br /> En tout état de cause, Les Verts se disent encore aujourd'hui "antiproductivistes".<br /> Or, ce terme, comme l'antilibéralisme, est devenu un mot valise. On y met ce que l'on y veut, comme le développement durable par exemple. Dans un sac cabine E*st P*ck, on met ce que l'on veut, son portable, son petit linge de rechange ou alors ses dossiers de réunion, voire même le tout à la fois. C'est très chic, ça passe partout, en conférence européenne comme en week-end chez des potes. Là, c'est pareil. Vous assistez à une réunion d'ATTAC ? Sortez l'antiproductivisme, c'est sans souci. La moitié de la salle ne jure que par l'exemple de Cuba, pas de problème, dites que vous parlez des sales multinationales qui veulent imposer les OGM à toute la planète. <br /> C'est ce qui fait que les appels qui fleurissent ces derniers temps, pour des candidatures communes dites à la gauche de la gauche, ou les textes d'invitation que s'envoient les cadors divers et variés via "Le Monde" et "Libé", font toutes références à l'antilibéralisme (on s'en serait douté) et... à l'antiproductivisme. Ca l'fait.<br /> Donc, allons voir de plus près et, par exemple, prenons la réponse de José Bové au leader de la LCR dans Le Monde du 9 mai 2006. Il y dit qu'il est d'accord pour discuter avec tout le monde pour des candidatures vachement à gauche tout ça, et qu'il faut se voir car "il s'agit bien de discuter du fond des choses, autrement dit d'un projet politique qui rompe avec la logique économique libérale et productiviste de ces vingt-cinq dernières années". Texto, je ne change rien.<br /> Des 25 dernières années dit-il le bougre. 2006-25 = 1981. Bigre ! L'hallu ! Laurent Fabius aurait mené une politique libérale et productiviste à Matignon de 1984 à 1986 ? Et de 1976 à 1981, le gouvernement Barre, il menait quoi comme politique ? Collectiviste et écologiste ? Car, enfin, quand on écrit dans "Le Monde", on mesure ses propos. Quand José Bové met la date clé en 1981, et déclare qu'il faut "rompre" avec la politique menée depuis 1981 (la retraite à 60 ans, la baisse du temps de travail, puis la RTT, tout cela : José Bové écrit dans "Le Monde" qu'il faut rompre avec cette logique), et que, dans le même temps, il ne critique pas le gouvernement VGE-Barre, c'est bien qu'il trouve nul Mitterrand-Mauroy, et génial VGE-Barre. Ou alors je ne comprends pas. Passons sur ce détail, et reprenons.<br /> Donc, depuis 1981, des politiques "productivistes" ont été menées. Et pas avant. Le programme nucléaire, contre lequel les écolos se sont battus dès les années 70, c'était pas productiviste, puisque je rappelle que, selon José Bové, le productivisme est apparu dans notre beau pays en 1981. Quand Messmer expulse le Larzac pour en faire un vaste camp militaire, et que la droite démarre Plogoff, c'est de l'écologie politique, quand Mitterrand ferme le Larzac et stoppe Plogoff, c'est du productivisme. Fermez le ban, c'est le Messie José qui le dit, qui l'écrit et le signe dans "Le Monde, donc c'est vrai.<br /> Après ça, dans sa tribune, il dit que le PS n'a pas de programme, ce qui est vrai. Mais ce que José ne dit pas, c'est que le PCF non plus n'a pas de programme.<br /> Mais comme il s'agit de discuter du programme pour lutter contre le libéralisme et le productivisme en place depuis 1981 en France (et pas avant), on ne va pas faire grief au PCF d'en avoir un. José propose donc ce que serait, dans les grandes lignes, un tel programme : {"Nous sommes, en effet, à peu près tous d'accord pour proposer un plan d'urgence et d'intégration sociale pour les plus démunis, pour assortir le contrat de travail d'une sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie, pour considérer que les salariés ne doivent plus nécessairement être la variable d'ajustement pour les actionnaires, pour réclamer la proportionnelle aux législatives et une profonde réforme des institutions, pour exiger que les prochaines élections européennes soient "constituantes", pour imposer un moratoire sur les OGM et le projet d'EPR.} Rien dans cela que le PS ne signerait pas, mais bon, passons, là n'est pas le propos, il paraît que c'est l'alpha et l'oméga de la pensée de la gauche de la gauche, ne rechignons pas. <br />  <br /> Donc, pour José, c'est quoi une politique antiproductiviste ? C'est, texto donc, je n'invente rien encore une fois, je lis l'épître de José dans Le Monde, un moratoire sur les OGM et le projet d'EPR. Mazette ! Fichtre ! Quel culot politique ! <br />  <br /> Un MORATOIRE sur les OGM !!! <br />  <br /> MORATOIRE !!! <br />  <br /> Ce qu'avait obtenu Voynet quand elle était ministre ça, non ? Je me trompe ? Oui, non ? <br />  <br /> Deuxième point : un MORATOIRE sur le projet EPR !!! <br />  <br /> Pas même la sortie du nucléaire, notez bien. Juste un MORATOIRE ! C'est à dire que l'on discute sur le projet EPR, que pendant ce temps on ne le démarre pas et qu'à l'issue de la discussion, on peut LANCER le projet EPR si on le trouve bien. C'est une position courageuse, ça, c'est celle de CAP 21, c'est dire si c'est radical ! Donc voilà, l'illustration même du "mot-valise". <br /> José Bové se ballade avec une superbe valise où il y a écrit dessus "antiproductivisme". Quand il ouvre son "mot-valise", il n'y a rien dedans, du vent, du foutage de gueule pour les militants écolos. Mais ça l'fait dans la gauche dite radicale, qui de toutes façons n'ira pas au-delà du moratoire sur l'EPR. Mais ça l'fera pas chez Les Verts. Enfin, pas chez ceux qui, chez Les Verts, sont écologistes. Mais ça va, nos deux candidats à la présidentielle le sont, écolos, eux.<br />  <br />  <br /> (photo : bouquin d'un Vert breton, Gérard Borvon, sur Plogoff. Il doit se tromper dans sa présentation, car il dit que, le 10 mai 1981, les militants écolos étaient heureux d'avoir gagné le combat contre Plogoff. Je rappelle qu'avant 1981, la France était un pays de cocagne écologiste, et qu'il est devenu productiviste après. C'est José Bové qui le dit, donc c'est vrai).<br />  <br /> http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=4920<br />  <br />  <br /> titi,faucheur volontaire et antinucléaire<br />  <br />  <br /> Source « Blog écolo du 93 » http://franck93700.blog.lemonde.fr/franck93700/2006/05/lantiproductivi.html#comments
Répondre
A
c est tres bien ,faisant aussi partie des personnes qui pensent que seul josé peut nous apporter un vrai changement ..je ne peux que te dire bravo ! et merci aussi pour ces photos de georges bartolli que j apprecie enormement et qui il y a un certain temps m a fait un cadeau que j ai vraiment apprecié ! <br /> bon ,j ignore de quelle region tu es mais ici on essaye de regrouper les personne pretent a se mobilisée pour defendre nos idees ..bonne continuation !
Répondre
M
la candidature du Bovidé pesera lourd dans la balance du 2ème tour. J'attends de vivre ce moment exceptionnel pour pouvoir lire les articles dythirambiques des journaux d'outre atlantique...Un pur moment de bonheur en perspective pour les rédactions qui pourront encore tenter de manière toute vaine de rattraper les français aux bord du précipice; car c'est avec des individus comme le roi des bovidés que le pays est exsangue...Le débat est lancé! <br /> Cordialement.
Répondre
R
Attention à ce qui s'écrit. Cheminade représente une secte redoutable qui sévit aux USA, en Suisse et cherche à manipuler des étudiants rennais. Allez sur son site et sur les critiques concernant ses idées. Sous couvert d'anticapitalisme, Cheminade est aussu dangereux que LEPEN
Répondre