José Bové et Fabius au pique-nique anti OGM

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Bové et Fabius au pique-nique anti-OGM

par Alain AUFFRAY


Les «faucheurs volontaires» étaient hier au Sénat. Annoncée, Royal s'est excusée.

Bové-Fabius, retrouvailles au Sénat. Hier, les «faucheurs volontaires», José Bové en tête, invitaient à un pique-nique dans les jardins du Luxembourg. Sous les fenêtres du palais où les sénateurs commençaient l'examen du projet de loi sur les OGM. Plusieurs dizaines d'élus ont répondu présents. Beaucoup de Verts. Et quelques socialistes, mais non des moindres. Annoncée, Ségolène Royal s'est excusée. «Un empêchement de dernière minute», selon son entourage.

Laurent Fabius, lui, était bien là. Depuis qu'il a pris la tête de l'aile antilibérale du PS, le député de Seine-Maritime soigne ses rencontres avec José Bové. Les deux hommes s'étaient affichés côte à côte l'an dernier pendant la campagne référendaire. Contre la Constitution hier, contre les OGM et le CPE aujourd'hui, il s'agit toujours de «résister à l'ultralibéralisme», insistait hier Fabius. L'un de ses proches, Philippe Martin, président du conseil général du Gers, se félicitait que le candidat à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2007 se positionne en combattant de la «social-écologie».

L'ex-ministre des Finances, sourire perpétuel aux lèvres dans les fumées de luzerne grillée diffusées par les enfumoirs d'apiculteurs, a rappelé qu'«utiliser les OGM en plein champ est dangereux pour notre sécurité alimentaire et contraire au principe de précaution». A ses côtés, le faucheur volontaire Olivier Keller, coiffé d'une demi-douzaine d'épis de maïs, a sommé les élus d'amplifier le combat anti-OGM. Poing levé, une parlementaire bolivienne a fait applaudir le nouveau président Evo Morales. José Bové en a profité pour suggérer au député de Seine-Maritime de rencontrer le président socialiste de Bolivie.

La socialiste préférée des Français, malgré son absence, n'a pas l'intention d'abandonner ce terrain. Ségolène Royal faisait savoir hier que sa région, Poitou-Charentes, prendra des initiatives visant à bannir le maïs transgénique.

Sources : LIBERATION

Posté par Adriana Evangelizt

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