Même condamné, il pourra demeurer candidat
Allez José, on croise les doigts pour ne pas que tu sois embastillé. Quand on voit tous les corrompus qui ont été relaxés, on se dit que les magistrats pourraient, par exemple, penser à Jean-Claude Trichet -le bien nommé- éclaboussé par la disparition de 16,8 milliards d'euros dans l'Affaire du Crédit Lyonnais qui a bénéficié d'une relaxe et été récompensé en se voyant attribuer le poste de président de la Banque Centrale Européenne... eh oui. On vit dans une société où il y a deux Mondes, deux Ordres, deux Lois... ce qui est difficilement acceptable quand on rêve d'un monde juste.
Même condamné, il pourra demeurer candidat
Quelle que soit l'issue judiciaire des procédures en cours contre José Bové, il pourra demeurer candidat à la présidentielle puisqu'il n'a, à ce jour, pas été condamné à une peine de privation des droits civiques. José Bové s'est pourvu en cassation contre une condamnation à quatre mois de prison ferme infligée par la cour d'appel de Toulouse le 15 novembre 2005, pour l'arrachage de maïs transgénique en juillet 2004 à Menville (Haute-Garonne). La Cour de cassation rendra sa décision le 7 février. Si le pourvoi est rejeté, la peine deviendra définitive et José Bové risque l'emprisonnement. « Si je suis condamné, je sais ce que cela veut dire, j'ai été plusieurs fois en prison, ce n'est pas quelques chose de facile », affirme José Bové. Mais, « je ne fuirai pas mes responsabilités, je ne les ai jamais fuies », a-t-il dit. Quelle que soit la décision, « je continuerai mon combat ».
Un parcours judiciaire mouvementé
José Bové pourrait effectuer sa campagne électorale en prison. En effet, le candidat à la présidentielle est confronté le 7 février à la justice pour une nouvelle affaire de destruction de maïs transgénique dans laquelle il risque quatre mois de prison ferme.
Voici un rappel de son parcours judiciaire :
Sources L'Est Républicain
Posté par Adriana Evangelizt