OGM : Non au fichage ADN des militants jugés ou non
Et c'est là que l'on voit que le Nouvel Ordre Mondial se met subrepticement en place. Entre le fichage ADN, la biométrie, sous peu la puce électronique qui remplacera tous nos papiers d'identité, carte bancaire, etc... dans le seul but de mieux surveiller, fliquer le troupeau humain. Tous les dissidents, défenseurs des droits de l'homme, journalistes trop curieux, personnes déviant de la politique des gouvernements sont automatiquement fichés. On en a la preuve aux USA où 200 millions de citoyens ont été mis sous écoute. Et la déferlante qui vient des States arrive en Europe. Plus que jamais il faut se battre contre cet arbitraire et lutter contre l'oppression que l'on nous impose.
OGM : Non au fichage ADN des militants jugés ou non
La Confédération Paysanne apporte son entier soutien à Benjamin Deceuninck, paysan militant anti-OGM, syndiqué à la CNT, qui sera jugé à Alès le vendredi 25 août 2006 pour « refus, par personne condamnée pour délit, de soumettre au prélèvement destiné à l’authentification de son empreinte génétique ».
B. Deceuninck fait partie des Onze d’Avelin(59) qui, en septembre 2001, avaient neutralisé par arrachage un essai de betteraves transgéniques de la société Adventa et avaient été jugés à Lille les 29 et 30 septembre 2005. Le 3 novembre, huit d’entre eux sont condamnés à 1 mois de prison avec sursis. Les trois élus verts sont eux condamnés à 2 mois avec sursis. Cette peine pénale est accompagnée de 5000 € de dommages et intérêts, à répartir solidairement entre les 11. En juin 2006, le procureur a mis en marche la procédure de recueil des données pour entrée au Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG), ce que Benjamin Deceuninck a refusé. Il encourt une peine de 1 an de prison et 15 000 € d’amende.
En utilisant l’ouverture du FNAEG à des délits plus courants par la loi Perben 2, le Parquet, vraisemblablement sous pression directe du Gouvernement, veut criminaliser et intimider les militants de la lutte anti-OGM par cette atteinte aux libertés individuelles fondamentales comme cela avait déjà été tenté, dès avril 2004, contre Ch Hoareau, responsable du comité-chômeurs CGT de Marseille, condamné à la suite d’une altercation avec les forces de police lors d’une manifestation, qui s’y était aussi soustrait.
La Confédération paysanne proteste fermement et solennellement contre la mise en place de cet instrument de contrôle du corps social qui veut stigmatiser les luttes syndicales et citoyennes contre des questions de société aussi déterminantes que celles que posent les OGM en les situant au rang de la délinquance ordinaire et demande l’arrêt des poursuites engagées.
Sources : SAMIZDAT
Posté par Adriana Evangelizt