José Bové libéré
José est donc libre et c'est une bonne nouvelle. Quand à la filiale de Monsanto qui proteste contre l'envahissement de son site, nous n'avons qu'une chose à dire, qu'elle retourne aux Etats-Unis vendre sa merde, en France on n'en veut pas. Ce poison n'a absolument rien à faire sur notre sol qu'il pourrit.
José Bové libéré
José Bové, qui avait été interpellé jeudi à Trèbes (Aude) et transféré à Lunel (Hérault), a été libéré jeudi soir peu avant minuit, a constaté l'AFP. José Bové a été accueilli à sa sortie de la gendarmerie de Lunel par une cinquantaine de sympathisants, a aussi constaté la correspondante de l'AFP.
L'ex-leader syndical paysan José Bové avait été interpellé jeudi à Trèbes (Aude) et transféré à Montpellier après une manifestation d'une centaine de militants de la Confédération paysanne, de Faucheurs volontaires et de Greenpeace sur un site du semencier Monsanto.
Des incidents se sont produits jeudi soir devant la gendarmerie de Lunel où des militants de la Confédération paysanne se sont rassemblés pour soutenir l'ex-leader syndical et Francis Roux, l'un de ses camarades, avec qui il avait été arrêté quelques heures auparavant dans l'Aude.
Des militants du syndicat paysan, rassemblés devant la gendarmerie, ont commencé à frapper sur des poubelles métalliques, secouant la porte d'entrée de la gendarmerie, une ancienne caserne. Les gendarmes ont tiré des gaz lacrymogènes pour les faire dégager.
M. Bové avait finalement été transféré à Lunel (Hérault), où il devrait être placé en garde à vue. Il devait initialement être transféré à Montpellier.
L'ancien porte-parole de la Confédération paysanne devait être entendu par la section de recherches régionale de la gendarmerie dans le cadre de l'enquête sur l'action qu'il venait de commettre à Trèbes sur le site de production de semences, a indiqué son avocate, Me Marie-Christine Etelin.
José Bové a été arrêté, avec un autre membre du syndicat paysan, Francis Roux, par quatre gendarmes, arme au poing, qui leur ont intimé l'ordre de les suivre, a indiqué Ghislaine Dambrun, la compagne de José Bové.
Cette intervention a eu lieu dans le calme alors que la plupart des militants avaient quitté les lieux et que M. Bové et ses proches se trouvaient dans le centre de Trèbes à la recherche d'un café, a indiqué sa compagne.
En début d'après-midi, une centaine de personnes avait pris d'assaut le site proche de Carcassonne, soit en forçant les grilles soit en escaladant les grillages entourant les hangars.
M. Bové ainsi qu'une cinquantaine de militants écologistes avaient alors procédé à un sit-in dans la cour principale avant d'être délogés par les gendarmes, pendant que cinq militants avaient grimpé sur le toit du hangar pour y déployer une banderole "Du champ à l'assiette, pas d'OGM !".
Le leader paysan, qui a déclaré avoir trouvé sur place des bordereaux justifiant la présence sur le site de maïs transgénique, est reparti à l'assaut du site. En défaisant une clôture, il a laissé entrer tous les militants bloqués à l'extérieur et tous les médias présents sur place.
Les membres de Greenpeace et les Faucheurs volontaires, dont certains portaient des pancartes "OGM j'en veux pas!" ont alors tenté d'entrer dans tous les hangars pour vérifier tous les conteneurs de semences.
Après un face-à-face avec les gendarmes empêchant l'accès aux hangars, le leader syndical a interrogé Philippe Guy, le directeur du site, qui lui a confirmé que "des semences avaient été présentes" à Trèbes, mais qu'il n'en existait plus.
Le directeur a joué l'apaisement, autorisant même une visite d'un hangar à une délégation de trois militants, avant que les intrus ne quittent les lieux dans le calme.
Le syndicaliste paysan avait fait remarquer que l'action des anti-OGM n'était pas le fait de "commandos nocturnes en cagoules", tout en soulignant que de son côté "l'Etat se met dans une situation d'illégalité car il cautionne la position de ces firmes qui ne jouent pas la transparence".
De son côté, la filiale française de Monsanto a protesté contre l'envahissement du site, qui a déjà été l'objet d'une manifestation en décembre dernier.
"Le respect de la liberté d'expression est fondamental, mais, dans un Etat de droit, saccager une propriété privée et tenter d'intimider nos employés est inacceptable", a déclaré Yann Fichet, directeur des relations extérieures de Monsanto en France, dans un communiqué.
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Posté par Adriana Evangelizt