Bové égratigne ses rivaux à la gauche du PS

Publié le par Adriana EVANGELIZT

 

Présidentielle: Bové égratigne ses rivaux à la gauche du PS

 

 

 

José Bové a eu dimanche soir la dent dure envers ses rivaux situés comme lui à la gauche du Parti socialiste. Se présentant comme le seul capable de rassembler la gauche antilibérale et écologiste, le candidat altermondialiste a accusé ses concurrents d'être des "forces de division" ou de chercher à obtenir un "ministère" en cas de victoire de Ségolène Royal.

Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, José Bové a également promis une "surprise" au soir du premier tour de l'élection présidentielle. "Moi, je vous dis qu'on verra une surprise le 22 avril, les jeux ne sont pas faits", a-t-il déclaré. "Pour moi, la surprise, c'est qu'il va y avoir l'émergence de nouvelles forces. Je pense que nous allons faire un très bon résultat au premier tour le 22 au soir".

Car l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne se dit convaincu que, "dans les urnes, les gens vont faire la différence" entre les différentes candidatures situées à la gauche du PS. Pour lui, les candidatures d'extrême gauche (Olivier Besancenot, Arlette Laguiller et Gérard Schivardi) ne rassemblent qu'un "vote protestataire" qui, dans le passé, n'a servi à rien.

"D'un autre côté, Marie-George Buffet et Dominique Voynet, qu'est-ce qu'elles attendent? Elles sont aujourd'hui dans une logique -on le sent bien, c'est un peu pathétique- pour essayer de se raccrocher au Parti socialiste, peut-être pour avoir un ministère", a-t-il lancé.

Le candidat altermondialiste a concentré ses tirs sur ses deux concurrents issus comme lui des collectifs de la gauche antilibérale. "Malheureusement, il y a un candidat à la LCR Olivier Besancenot, et une autre candidate, Marie-George Buffet, qui ont décidé de sortir de l'unité et de faire cavaliers seuls. Moi, je pense que ce n'est pas perdu. On va réussir, malgré ces forces de division, à continuer le cap de l'unité", a-t-il martelé.

A l'inverse, José Bové a voulu s'afficher en candidat du rassemblement. "Dans les urnes va apparaître la volonté de l'unité de la gauche antilibérale et écologiste", a-t-il prédit. "Il faut qu'à la gauche du Parti socialiste il y ait une force unie qui soit capable d'être un pendant".

"Dire qu'on veut que la gauche soit majoritaire, c'est dire qu'il faut rassembler le plus de voix possibles à gauche. Mais, pour qu'on puisse rassembler, il faut un pôle d'une gauche antilibérale qui soit crédible", a souligné José Bové. "Si on ne rassemble pas, on n'a aucune chance de pouvoir l'emporter".

Sources Nouvel Observateur

Posté par Adriana Evangelizt

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E
Je suis à la LCr, je milite dans un collectif qui n'appartient pas à José Bové mais à des courants et des citoyens qui ne souhaitent pas appartenir à une force politique bovéiste qui exclurait mon organisation. Bové se pose en concurrent et non en candidat de l'unité. Il risque de perdre ses alliés et de se retrouver seul pas même pour être une voix protestataire inaudible.
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