José Bové martèle son rejet de "l'Europe des marchés"

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Il semblerait que l'amnistie de José soit une blague. J'ai apporté un rectificatif pour celui qui prendra ses responsabilités en cas de mensonge.

José Bové martèle son rejet de "l'Europe des marchés"

Au moment où les chefs d'Etat et de gouvernement européens s'apprêtent à célébrer le 50e anniversaire du traité de Rome, le candidat antilibéral José Bové a répété jeudi son opposition à "l'Europe des marchés", renouvelant sa proposition d'une refondation des institutions et des politiques pour construire une "Europe des peuples".

La construction européenne "a voulu mettre les marchés au centre", a dénoncé José Bové lors d'un point presse au siège de son QG de campagne à Paris. "On profite de ce 50e anniversaire (...) pour réaffirmer que, pour nous, il faut à la fois construire une Europe démocratique, une Europe sociale et écologique, une Europe solidaire avec les autres pays", a-t-il affirmé. "Ce n'est pas l'Europe des marchés qu'on veut, c'est l'Europe des peuples".

Opposé à la Constitution européenne, le candidat antilibéral a estimé que "ce texte n'existe plus" depuis l'échec du référendum du 29 mai 2005. "La France doit retirer sa signature", a-t-il souhaité. Il propose de le remplacer par un nouveau projet élaboré "sur des basses démocratiques sociales et environnementales", qui pourrait être rédigé par le Parlement européen après les prochaines élections de 2009.

José Bové a également rejeté l'idée d'un "mini-traité" réduit aux questions institutionnelles, notamment défendue par Nicolas Sarkozy. "Ca ne règle rien", a-t-il tranché. "Si ce qui domine reste les politiques de libéralisation, nous ne sommes pas favorables à faciliter la prise de décision", a précisé son porte-parole Yves Salesse. Ce dernier a aussi mis le Parti socialiste en garde contre la tentation de ne pas organiser un nouveau référendum sur la question.

L'élargissement est également largement critiqué. Pour Yves Salesse, il "a été un facteur de paralysie croissante qui nous a éloigné encore de la constitution de l'Europe politique et sociale". L'ancien porte-parole de la Confédération paysanne s'est donc prononcé pour une réflexion sur le sens de la construction européenne avant un nouvel élargissement. "On parlera de la Turquie après".

Sources
Nouvel Observateur

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Le programme de José

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