Polémique autour du report du procès de José Bové
Les empoisonneurs de la planète regimbent. Qu'ils bouffent donc leur OGM et qu'ils noujs foutent la paix !
Polémique autour du report du procès de José Bové
Les producteurs français de maïs sont indignés du report d'un procès de José Bové, après la présidentielle, alors qu'il devait comparaître mardi pour le fauchage d'une parcelle de maïs OGM dans le Sud-ouest.
Le candidat altermondialiste devait répondre en compagnie de 38 autres prévenus devant le tribunal correctionnel de Toulouse du fauchage le 30 juillet, à Saint-Hilaire, près de Toulouse, d'une parcelle de six hectares de maïs BT destiné à la commercialisation.
Le tribunal a renvoyé l'audience au 2 octobre, invoquant le "fait que l'un des prévenus est candidat à la présidentielle", a-t-on déploré auprès de l'Association générale des producteurs de maïs (AGMP) qui est partie civile dans cette affaire.
José Bové n'était pas présent à l'audience, qui s'est exceptionnellement tenue à Villefranche-de-Lauragais en raison de travaux au tribunal de Toulouse.
Le tribunal a aussi reporté au 2 octobre une autre audience programmée mardi, portant sur la destruction d'une culture de maïs OGM, dans la nuit du 30 au 31 juillet 2006, en Haute-Garonne mais qui n'impliquait pas l'ex-leader de la Confédération paysanne.
"Où est l'indépendance de la justice?", s'indigne dans un communiqué l'AGPM qui se demande pourquoi "un candidat à la présidentielle ne doit pas être traité comme un citoyen lambda".
Elle dénonce une "absence de courage" qui "fait injure aux demandes légitimes des victimes". "En imposant un renvoi de l'audience (...) la justice se décrédibilise et se rend coupable d'un véritable déni de justice".
Ces renvois ont été à l'inverse salués par les anti-OGM et Greenpeace y voit "une façon pour le gouvernement de ne pas faire de vagues". "Cela montre à quel point il est embarrassé par les OGM", a précisé Arnaud Apoteker, porte-parole du mouvement.
Les auteurs de saccages et de destructions de cultures d'OGM encourent jusqu'à dix ans de prison. Mais cette sanction n'a jamais été prononcée en France malgré les menaces de sévérité brandies par le gouvernement.
Chaque année près de la moitié des essais autorisés en plein champ sont détruits en France, selon les professionnels.
Les prochains semis de maïs transgéniques doivent en principe débuter en avril prochain et de 30.000 à 50.000 hectares destinés à la commercialisation devraient y être semés, selon l'AGPM.
Sources L'Express
Posté par Adriana Evangelizt