OGM : projet de loi contesté en urgence au Sénat

Publié le par Adriana EVANGELIZT

La seule chose que l'on peut dire c'est que l'on nous prend pour des cons et encore nous sommes polis ! J'ai posé différents articles à ce sujet sur le blog Villepin. Comment des gens qui nous gouvernent peuvent-ils mentir à ce point au Peuple ? Comment ? Où conduisent-ils l'humanité pour vicier autant notre planète ? Pour quels lobbies travaillent-ils ? Et combien ça leur rapporte ? Je pose tout un tas de questions en vrac, comme ça, mais toutes ces magouilles deviennent insupportables. Ainsi apprend-on que de 17,5 hectares de champs d'OGM, nous dépassons maintenant le millier d'ha et ceci s'est installé dans le plus grand secret. Les citoyens français n'ont pas besoin d'être au courant que l'on est en train de pourrir leur sol. Tout comme on nous ment en disant que de supposées menaces de lourdes sanctions pèseraient sur la France, la vérité étant que l'OMC n'a pas condamné l'Union Européenne malgré les plaintes des USA, de l'Argentine et du Canada. Mieux, nous mangeons des OGM sans être prévenus. Aucune étiquette n'indique que l'entrecôte que vous achetez provient d'un boeuf qui a été nourri au tourteau de soja transgénique. Or l'Union Européenne importe 20 millions de tonnes de soja et 20 millions de tonnes de turteau de soja pour l'alimentation animale, chaque année. Etonnons nous après que les cancers soient en recrudescence. Tous nos aliments ou presque sont infestés par cette merde. Le pain, le lait, le beurre, la farine, l'huile, tout ce qui est à base de soja ou de colza... voilà où conduit le business. A désespérer.

Un projet de loi contesté sur les OGM en procédure d'urgence au Sénat

Le Sénat examine à partir de ce mardi un projet de loi destiné à encadrer les cultures et les essais d'organismes génétiquement modifiés (OGM) et dénoncé par ses opposants comme la porte ouverte à la commercialisation généralisée des OGM.

Le gouvernement, qui souhaite que le texte soit adopté d'ici la fin de l'année, a choisi de le faire examiner selon une procédure d'urgence qui ne prévoit qu'une lecture par chambre.

Le projet de loi inscrit en effet dans le droit national des directives européennes datant de 2001 et 2003, un retard qui vaut à la France des menaces d'amendes lourdes. Paris n'a pas le choix, il lui faut maintenant trancher sur ce dossier peu populaire. Car l'opinion publique se méfie des OGM: 78% des Français demandent leur "interdiction temporaire", le temps d'évaluer leur impact sur la santé et l'environnement, selon un sondage récent.

C'est sur les cultures à ciel ouvert que porte l'essentiel du débat, avec ses craintes sur la dissémination non contrôlée des gènes et la toxicité des OGM : la plupart des OGM commercialisés dans le monde sont des plantes agricoles, dont 99,9% ont été rendues tolérantes à des herbicides ou sécrètent un insecticide, voire cumulent les deux caractéristiques.

Les plantes transgéniques mises en culture constituent "un cheval de Troie pour la conception américaine des brevets qui pourrait nous conduire vers une appropriation du vivant par de grandes firmes privées multinationales", estime le Parti socialiste (PS), qui s'oppose aux cultures en plein champ. Le projet de loi autorise ces cultures à des fins de commercialisation et de recherche. Mais il contraint les paysans à déclarer les parcelles de plantes transgéniques, comblant un vide juridique qui a permis en 2005 la culture secrète en France de plus d'un millier d'hectares de maïs OGM (sur 90 millions d'ha d'OGM cultivés dans 21 pays). Il met en place des "consultations du public" par voie électronique avant toute autorisation des cultures expérimentales d'OGM. Aucune réponse n'est toutefois exigée de l'organisme sollicitant cette autorisation. Sont transmises au public les données "non confidentielles".

Ne peuvent être qualifiés comme tels le nom et l'adresse de l'exploitant ou les "caractéristiques générales du produit", ainsi que toute information "utile à l'évaluation des effets prévisibles" sur la santé et l'environnement.

La mise sur le marché des OGM est soumise à autorisation, accordée pour 10 ans maximum. Le texte instaure une obligation d'étiquetage. "Tout élément nouveau susceptible de modifier l'appréciation du risque" doit être déclaré, et les autorisations peuvent être retirées. L'évaluation et le suivi des projets autorisés sont confiés à un Conseil des biotechnologies, instance consultative composée de deux collèges (scientifique et économique) dont la Commission des affaires économiques du Sénat propose de rendre les avis publics.

La "coexistence" entre OGM et non-OGM est affirmée, au grand dam des écologistes. La dissémination des pollens devra être réduite grâce à des mesures déterminées selon les cultures : distances de sécurité, zones tampon, obstacles ou décalages de floraison. Un fonds, doté par une taxe à l'hectare de cultures OGM, indemnisera les cultivateurs non-OGM dont les récoltes ont été contaminées à plus de 0,9%. Il est mis en place pour cinq ans maximum.

Enfin, les OGM comportant des gènes "marqueurs" de résistance aux antibiotiques, objets d'un moratoire européen jusqu'en 2005, seront retirés du marché au 17 octobre 2006 et de la recherche d'ici 2009, s'ils "sont susceptibles d'avoir des effets préjudiciables à la santé publique ou à l'environnement".

Soiurces : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans OGM

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article